lundi 18 janvier 2016

Gustave Courbet : Entre France et Suisse



 Au cœur de la Franche-Comté, à Ornans, se situe un musée dédié à Gustave Courbet (Ornans 1819 – Tour-de-Peilz 1877).

Remarqué lors d'un Salon en 1849 où il expose quelques unes de ses œuvres dont Une après-midi à Ornans, Courbet se fait une place dans le monde de l'art. Pionnier du courant réaliste, il puise son inspiration dans les paysages, mais aussi les scènes de la vie domestique que lui procurent Ornans et ses alentours. Ainsi par le biais de ses œuvres, exposées ici et là en France, sa petite ville natale connaît une renommée nationale.
Malgré son attachement à sa région, Courbet se voit cependant contraint de la quitter. Fervent défenseur de ses opinions politiques, ces dernières le mènent à sa déroute lors de la Commune de Paris. En 1871, accusé à tort d'avoir détruit la Colonne Vendôme, le peintre est emprisonné et condamné à en payer la reconstruction. Après la saisie de ses biens par le gouvernement, il s'exile en 1873 à la Tour-de-Peilz, en Suisse, où il restera jusqu'à la fin de sa vie.

De par sa muséographie, le musée Courbet met en lumière les œuvres du peintre et retrace avec fidélité la vie de l'artiste sans taire sa période d'exil – expérience frontalière qui aura un impact sur sa peinture. Ses tableaux, imprégnés d'un fort ancrage régional, font la fierté du patrimoine franc-comtois. 
Lonie Baverel 


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